La ville de Kotohira



La vieille ville

Kotohira est une petite ville qui s'est développée à l'entrée d'un grand sanctuaire le Kompira-san. Il existe deux lignes ferroviaires qui desserve ce sanctuaire, très connu dans tout le Japon, la ligne privée Kotoden en provenance de Takamatsu et la ligne JR en provenance d'Okayama. Depuis la gare JR il ne faut que quelques minutes pour atteindre le centre ville. En chemin on passe devant la lanterne Takadoro. Cette tour de pierre et de bois est haute de 27 mètres, et elle était traditionnellement allumée en cas de problème. Au sud de la ville le long de la Kamakura-gawa se trouve le Saya-bashi, un magnifique pont en bois couvert. Autre monument important de la ville, le Kanamaru-za, le plus vieux théâtre de kabuki du Japon.

C'est le long de la principale rue de la ville, que se trouvent la plupart des anciennes maisons de bois de la rue. Ces maisons abritent désormais des restaurants, des ryokans et des magasins de souvenirs, proposant des udons, la spécialité du pays. Le plus grand bâtiment est une distillerie de saké, où l'on peut faire des dégustations (100 yens le verre). Juste avant les premières marches du sanctuaire, sur la droite dans une vieille maison se trouve le Kompira-udon, un restaurant spécialisé dans les udon, où l'on peut voir le cuisinier préparer ces pâtes.





Le sanctuaire de Kompira-san
Appelé Kotohira-gu, le Kompira-san était à l'origine un temple dédié au protecteur des marins. Il devint un sanctuaire après la restauration Meiji. Il est dédié à Mikoto Okuninushi, le dieu d'Izumo et divinité des navigateurs, ainsi qu'à l'empereur retiré Sutoku, qui mourut ici en exil. A l'origine le temple-sanctuaire comportait plus de 20 bâtiments. Au bout de la rue principale de Kotohira, se trouvent sous un torii les premières marches du sanctuaire. Il faut monter quelques 1300 marches pour atteindre le sommet du sanctuaire. Le premier repère est l'O mon, la porte principale. Juste derrière celle-ci, se tiennent cinq vendeurs de friandises sous des parasols blancs. Ce sont les descendants des familles autorisées à commercer dans l'enceinte du sanctuaire. Ensuite au bout d'une grande allée bordée de lanterne de pierre, on laisse sur la droite l'entrée du Shoin, pour prendre un escalier menant à l'imposant Asahino Yashiro, sanctuaire du soleil levant. Il fut construit en 1837 et il est dédié à la déesse du soleil Amaterasu.





De l'Asahino Yashiro il faut ensuite prendre un autre escalier escarpé, pour atteindre la grande terrasse du sanctuaire. Sur celle-ci se trouve le pavillon principal, le Gohonsha, et l'Ema-do, pavillon rempli d'objets maritimes. : images de bateaux, modèles réduits, coque d'un monoplace à énergie solaire. De la terrasse on a une superbe vue sur la plaine nord de Shikoku et sur la mer intérieure. Derrière le Gohonsha un chemin part à l'assaut de la colline et au bout de 400 nouvelles marches on arrive à l'Okusha, dernier et plus haut bâtiment du sanctuaire.





Le Shoin



Ce bâtiment était le pavillon de réception du premier temple. Délaissé par les pèlerins et les touristes, il mérite pourtant une visite pour ces magnifiques panneaux peints, classés trésors nationaux (500yens l'entrée). Ces panneaux ont été peints par Maruyama Okyo (1733-1795), un des grands maîtres de la peinture japonaise. Le pavillon compte 7 pièces possédant toutes des peintures. Face à l'entrée dans un vestibule on peut voir une peinture représentant un aigle perché sur un arbre, peinte par Mori Kansai (1814-1894). On arrive ensuite dans le grand pavillon. Dans la première salle on peut voir des panneaux représentant des grues du Japon. Dans la seconde on peut voir une grande scène représentant la vie de tigres. Dans la troisième salle les panneaux représentent des sages chinois dans une forêt de bambous. Ensuite on peut contempler une scène de paysage, puis dans une petite pièce une représentation du mont Fuji. Enfin dans la dernière salle on contemple une imposante scène de bataille peinte par Murata Tanryo (1872-1940).










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