La ville de Siam Reap
La ville de Siam Reap, est le point de départ de la visite des temples de Angkor. Mais c'est aussi une petite ville coloniale, avec ses temples et son petit marché. c'est aussi le point de départ pour la découverte des villages flottants de lac Tonlé sap.
Dans le centre de la ville de Siam Reap, le long d'un petit canal, se trouve l'ancien quartier colonial. Caractérisé par des maisons coloniales de type français, d'un étage, elles entourent le petit marché de Sian Reap, le Psah Chah
.
Ce petit marché mérite que l'on y passe quelques temps. On y trouve de tout, de l'encens, des fruits, en passant par de petits souvenirs, aux poissons, aux légumes et autres denrées séchées. C'est en arrivant par le canal que l'on entre dans le marché. D'abord, sous de grand banians, des échoppes de fruits, ananas, bananes, raisins, mangustan. Ensuite le marché est aménagé en plusieurs secteurs. Le secteurs des denrées séchées, crevettes, poissons et autres choses non identifier, puis le secteur des denrées fraîches, légumes et fruits. Enfin le secteur du poisson frais.






Siam Reap, possède aussi deux petits temples qui méritent le détours. Proche du marché se trouve le Vat Koh. C'est un petit temple par lequel on pénètre en passant sous un porche sculpté à la manière khmer. Il possède un grand jardin dans lequel se trouve de nombreux cénotaphes. Les bonzes sont toujours prêts à vous accueillir.

Mais le deuxième petit temple se trouve dans un square proche de la résidence royale. c'est en fait une petite pagode
, consacrée aux déesses soeurs Ang chek et Ang Chorm, qui représentent l'âme du cambodge. Lieu très sacré, il est ouvert à tous, pour faire quelques offrandes, en fleurs de lotus, en encens et en quelques petits billets.




Passer quelques jours à Siam Réap c'est aussi pouvoir assister à une représentation de danses traditionnelles
. Pour cela nous avons mangé au restaurant théâtre Apsara de l'hôtel Village d'Angkor. Situé dans une ancienne pagode cet endroit propose un repas traditionnel et un spectacle sublime. La légende attribue les origines de la chorégraphie khmère au roi Jayavarman II. Au 12ème siècle, le dieu Indra aurait offert au roi le royaume du Cambodge, les attributs de la royauté et les mythiques Apsara qui livrèrent aux khmers les secrets de la chorégraphie divine. C'est ainsi que l'on peut voir au cours du spectacle un ballet d'Apsaras, différentes danses traditionnelles et une partie de la légende du Reamker, la légende indienne du Ramayana. Le spectacle est accompagné par un orchestre traditionnel, le Pinpeat, qui compte jusqu'à une vingtaine de musiciens. On y retrouve des Samphor, les tambours, un Kong Thom, un cercle de gongs, un ou deux Roneat Ek, des xylophones et des Sralais, des hautbois.
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